Viles Villes
D’ici s’offrent à moi
tous les voyages de ci de là
trains, avions voitures, ici-bas,
relient des urbanités dont je suis lasBouffement des reliages gris finis
les tussilages et les briques en jaune rient
encore de ce triste matin
d’autres espérances sans lendemainencore ces tours en verre, transparentes
pour voir ces vers, se trémoussant, qui se mententDe ce naturel heureux mais feint
le poète brosse la ville à sa main
dont elle prend les contours d’esprit
subjectivant les nouvelles constructions de son criaux honnêtes que l’architecte reflète
dans l’urbanisme auquel il fait fête
Les poètes Blok et Cavafis préfèrent les tempêtes
que souffle la Nature sur leurs pics… pauvres têtesÔ forces du Progrès comme il fait bon te chanter
Ô forces de la Paix comme il vaut mieux te louer
que te clouer, t’évertuer que te brosser pour
que tes Bienfaits s’admettent comme la fumée des foursLes câbles, ces fils atroces du Progrès
dansent au gré des arbres, ces fils qui rossent les grès
les battent, les lacèrent dans le vent dominant
celui de la culture contre nature l’illuminantLa fée électricité Carabosse joue la prêtresse
accumule ses forces, jouant de la fesse
pour séduire de sa crosse la douceur des jeux
liant leurs devenir à d’irrépressibles chaînes de feuDe partout la campagne brûle
lorsque dans la ville, la technologie pullule
asservissant rationnellement ceux qui la hurlent
de voir s’étaler non le rêve en la nuit même diurne
mais bien la Logique du hibou qui ulule10 ventôse 213
Poème préféré des membres
Aucun membre n'a ajouté ce poème parmi ses favoris.
PhulanKile
Nom : Kilé
Prénom : Phulan
Naissance : 27/11/1980
Présentation : Mon parcours poétique s'est d’abord construit par la tenue d’un journal. Peu à peu transformé par une pratique d'écriture quotidienne nourrie de lectures diverses (notamment Pier Paolo...
Commentaires
Aucun commentaire
Rédiger un commentaire