Poème 'Unité' de Victor HUGO dans 'Les Contemplations'

Unité

Victor HUGO
Recueil : "Les Contemplations"

Par-dessus l’horizon aux collines brunies,
Le soleil, cette fleur des splendeurs infinies,
Se penchait sur la terre à l’heure du couchant;
Une humble marguerite, éclose au bord d’un champ,
Sur un mur gris, croulant parmi l’avoine folle,
Blanche épanouissait sa candide auréole;
Et la petite fleur, par-dessus le vieux mur,
Regardait fixement, dans l’éternel azur,
Le grand astre épanchant sa lumière immortelle.
— Et, moi, j’ai des rayons aussi!- lui disait-elle.

Granville, juillet 1836.

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rocteur et Djonibigoude ont ajouté ce poème parmi leurs favoris.

Commentaires

  1. Dans chaque astre tu vois l'image de ton coeur ;
    Ce qui est essentiel se discerne sans peine.
    *
    Même si sa planète est petite et lointaine,
    Le prince a dans ses yeux le reflet de la fleur.

  2. La plume de Victor n'est jamais démunie,
    Sa réserve de mots est de taille infinie.
    Il se fait des récits, le soir, en se couchant ;
    Il gagne du savoir auprès des fleurs des champs.
    Sa profonde sagesse est parfois un peu folle
    Et son grave maintien de rire s'auréole.
    La carpe en son bassin, le lézard sur le mur
    Et le doux martinet, habitant de l'azur,
    Sur ce noble vieillard aiment prendre modèle,
    Car au Cosmos, comme eux, ce grand homme est fidèle.

  3. la poésie apparaît comme une des savoir qui nous permettent de réagir dans un monde plein d'amour et de sagesse. vive la poésie. camara dascamara.

  4. J'aime cette poesie

  5. Je voudrais les champs lexicaux qui apparaissent dans ce texte et sa structure

  6. Ce poème et très joli mais très difficile à comprendre pour moi qui suit en troisième.

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