Une dentelle s’abolit …
Une dentelle s’abolit
Dans le doute du Jeu suprême
A n’entrouvrir comme un blasphème
Qu’absence éternelle de lit.Cet unanime blanc conflit
D’une guirlande avec la même,
Enfui contre la vitre blême
Flotte plus qu’il n’ensevelit.Mais chez qui du rêve se dore
Tristement dort une mandore
Au creux néant musicienTelle que vers quelque fenêtre
Selon nul ventre que le sien,
Filial on aurait pu naître.
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Stéphane MALLARME
Étienne Mallarmé, dit Stéphane Mallarmé, né à Paris le 18 mars 1842 et mort à Valvins (commune de Vulaines-sur-Seine, Seine-et-Marne) le 9 septembre 1898, est un poète français. Auteur d’une œuvre poétique ambitieuse et difficile, Stéphane Mallarmé a été l’initiateur, dans la seconde moitié du XIXe siècle,... [Lire la suite]
Presque lisible
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La déontologie se lit
Dans le blason du pot de crème,
À pétrir comme un théorème
Sur une descente de lit.
Cela sera mis à profit
Par le crustacé monotrème,
Lui pour qui prend fin le carême,
Lui dont le lacet se défit.
Il est des lombrics qu’on adore,
Au moins chez les braves pandores,
Ils n’ont pas peur des physiciens.
Tout ce qu’un chacal veut connaître,
C’est le surnom d’un plasticien,
Dans mon abri le vent pénètre.