Un soir de mai
Il me revient l’instant où le vent mugissait
Devant la cathedrale qu’enveloppait le soir
Nous tenions dans nos bras ce reve deviné
Que trop longtemps je crus n’etre que vain espoir.Nous restions sur le seuil,n’osant bouger encore
Pour ne pas effrayer cette image enchantée
D’un ruban rose et blanc qu’avait tissé la flore
Et que le vent complice balançait à nos piedsSoudain le ciel s’ouvrit et sous la voute immense
Je sentis ton regard sur le mien défendant
Je dus baisser les armes, retrouvant l’innocenceDe ces heures de treve où les corps consentants
Puisent l’apaisement dans l’autre désiré.
Et je compris enfin ce qu’il était d’aimer.
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JulienALBESSARD et IVA ont ajouté ce poème parmi leurs favoris.
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korobesse
Nom : Unal
Prénom : Boris
Naissance : 15/08/1974
Présentation : Etre poète c'est s'obstiner, sans relâche, à vouloir connaitre la couleur du vent...
Bravo ! J'adore !