Poème 'Un-correcte' de ATOS

Un-correcte

ATOS

L’haleine du mensonge souffle comme un fantôme sur nos braises.
Dans la nuit personne ne voit un arbre qui tremble ni même celui qui se couche.
A peine si on l’entend.
Et pourtant chacun sent sa bouche glacée se poser sur le front fiévreux de son propre destin.
Est-ce le doigt d’un dieu aveugle ou l’œil profond des limons qui chercherait parmi nous la raison de notre feu le plus ancien?
Devant le geste de nos mains il semble flamber le regard ouvert de toutes nos œuvres.

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