Trop grand d’émoi
Autodafé de merde, oublie
passe outre comme celui qui s’enfuit
qui n’ose regarder son huis
de la porte de son cerveau détruit
les lambeaux de sa sinistre poésieOù est donc sa matrone
Où est donc sa patronne
qui fait subir, qui élargit
la paresse humaine que je visLa poésie c’est fini et pourtant je ne peux
m’en passer. L’autodafé d’hier n’a pas
suffit. Encore trop d’idées qui me
luisent et me vivent.Les êtres alentours meurent incarcérés
dans leurs tours
d’ivoire et dorment. Et restent sourds
aux cris de leurs vies qui paressent
encore, oublieux dans l’ennui, qui
meut leurs quotidiens d’or.C’est si facile de continuer à vivre,
se contenter de son pain qui rend
ivre, de la liberté qu’on nous
annonce Progrès -alors qu’il pleut
sur nos vies aux si horribles effets-
désabusés, certains finissent par se séparer.
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PhulanKile
Nom : Kilé
Prénom : Phulan
Naissance : 27/11/1980
Présentation : Mon parcours poétique s'est d’abord construit par la tenue d’un journal. Peu à peu transformé par une pratique d'écriture quotidienne nourrie de lectures diverses (notamment Pier Paolo...
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