Poème 'Toi que je n’attends plus' de Fano

Accueil > Les membres > Page de poésie de Fano > Toi que je n’attends plus

Toi que je n’attends plus

Fano

Toi que je n’attends plus à quoi bon te chanter
Vers quoi nous aurions pu tous deux nous élever.
Le papillon s’envole, la mante religieuse
Mange les amours fols et la mouette rieuse.

Vol un temps suspendu se termine en piqué.
La plage a disparu où la vague est passée.

Adieu tendre éphémère ! Adieu mes illusions !
Je retourne en prières pour chasser la passion
Qui enflamme les jours pour les changer en nuits,
Une fois que l’amour s’est éclipsé sans bruit.

Poème préféré des membres

Aucun membre n'a ajouté ce poème parmi ses favoris.

Commentaires

  1. Le dépit amoureux dans ce beau poème chante sa passion mal récompensée, et déploie ses griffes de chat déçu mais qui rejette le fruit de la vengeance ! Au contraire, le poète transcende sa déception pour mettre en fuite les passions qui ont bu à la fontaine de la succulence amère, et qui veulent enflammer " les jours pour les changer en nuit !".Le ton est sans colère et le lyrisme emprunte au cœur et à la nature ses richesses. Salut mon cher poète !

  2. Merci Leutcha pour ce joli et gentil commentaire qui me touche vraiment.

Rédiger un commentaire

© 2024 Un Jour Un Poème - Tous droits réservés
UnJourUnPoeme sur Facebook UnJourUnPoeme sur Twitter RSS