Toi que je n’attends plus
Fano
Toi que je n’attends plus à quoi bon te chanter
Vers quoi nous aurions pu tous deux nous élever.
Le papillon s’envole, la mante religieuse
Mange les amours fols et la mouette rieuse.Vol un temps suspendu se termine en piqué.
La plage a disparu où la vague est passée.Adieu tendre éphémère ! Adieu mes illusions !
Je retourne en prières pour chasser la passion
Qui enflamme les jours pour les changer en nuits,
Une fois que l’amour s’est éclipsé sans bruit.
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Commentaires
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Fano
Nom : Favreau
Prénom : Stéphane
Naissance : non renseigné
Présentation : non renseigné
Le dépit amoureux dans ce beau poème chante sa passion mal récompensée, et déploie ses griffes de chat déçu mais qui rejette le fruit de la vengeance ! Au contraire, le poète transcende sa déception pour mettre en fuite les passions qui ont bu à la fontaine de la succulence amère, et qui veulent enflammer " les jours pour les changer en nuit !".Le ton est sans colère et le lyrisme emprunte au cœur et à la nature ses richesses. Salut mon cher poète !
Merci Leutcha pour ce joli et gentil commentaire qui me touche vraiment.