Tantôt semblable à l’onde …
Tantôt semblable à l’onde et tantôt monstre ou tel
L’infatigable feu, ce vieux pasteur étrange
(ainsi que nous l’apprend un ouvrage immortel)
Se muait. Comme lui, plus qu’à mon tour, je change.Car je hais avant tout le stupide indiscret,
Car le seul juste point est un jeu de balance,
Qu’enfin dans mon esprit je conserve un secret
Qui remplirait d’effroi l’humaine nonchalance.
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Jean MORÉAS
Ioánnis A. Papadiamantópoulos (en grec : Ιωάννης Α. Παπαδιαμαντόπουλος), dit Jean Moréas, né à Athènes le 15 avril 1856 et mort à Saint-Mandé (Seine) le 30 avril 1910, est un poète symboliste grec d’expression française. Issu d’ une famille distinguée d’ Athènes, fils de magistrat,... [Lire la suite]
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- Sur la nappe ouvragée où le festin s'exalte
Incomparable lépidoptère
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Moi qui suis un insecte à nul autre semblable,
Je suis aimé du ciel et de la rose aussi,
Même de la pensée, tout autant du souci ;
Ces plantes m’ont offert des festins mémorables.
Les oiseaux que je vois n’ont rien de redoutable,
J’aime leurs jolis chants et leurs plaisants récits ;
Eux-mêmes n’ont point peur du goupil sans merci,
Se moquant avec lui du corbeau de la fable.
En l’herbage voisin viennent brouter les veaux
Pour qui le goût du trèfle est un plaisir nouveau ;
À leur tendre regard, qui serait insensible ?
D’argent au ciel d’azur passe un oiseau de mer,
Son esprit est pensif, mais il n’est pas amer ;
L’herbage et le jardin, ça le laisse impassible.
Message sans contenu
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Papillon d'avril,
Remarquable est ton signal
Nullement formel.