Sonnet – À mademoiselle M… de N…
Era la donzella ornata dî sembianze mirabili, di leggiadro
conlegno, di voce molle, d’insinuante loquela.
A. VERRI.La jeune fille était parée d’une merveilleuse beauté, d’un
gracieux maintien, d’une voix douce, d’une séduisante parole.
Que de ses blonds anneaux ton beau front se dégage ;
Au ciel, jeune Mary, lève tes grands yeux bleus !
Vois-tu sur l’horizon monter ce blanc nuage,
Dont le soleil naissant teint les flancs onduleux ?Celui-là dans son sein n’enferme point d’orage :
Riant comme ta vie, et pur comme tes vœux,
Il revêt les couleurs qui parent ton jeune âge,
Les roses de ta joue et l’or de tes cheveux.Un souffle matinal le berce dans l’espace ;
Mais l’heure fuit, hélas ! et sans laisser de trace
Il va s’évanouir dans un air attiédi !Oh ! puisse ta jeunesse, innocente et paisible,
Ne livrer, comme lui, dans sa fuite insensible ;
Qu’un azur plus serein aux ardeurs du midi !
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Amable TASTU
Amable Tastu, née Sabine Casimire Amable Voïart à Metz le 31 aout 1798 et morte le 10 janvier 1885, est une écrivaine française. Elle est la fille de Fille de Jacques-Philippe Voïart et de Jeanne-Amable Bouchotte. Elle épouse Joseph Tastu, éditeur, et qui publiera son principal livre, « Poésies », en 1826.... [Lire la suite]
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