Quoy ? qu’est ce ? ô vans, ô nuës, ô l’orage !
Quoy ? qu’est ce ? ô vans, ô nuës, ô l’orage !
A point nommé, quand moy d’elle aprochant,
Les bois, les monts, les baisses vois tranchant,
Sur moy, d’aguest, vous passez vostre rage.Ores mon coeur s’embrase d’avantage.
Allez, allez faire peur au marchant
Qui dans la mer les thresors va cherchant :
Ce n’est ainsi qu’on m’abbat le courage.Quand j’oy les ventz, leur tempeste et leurs cris,
De leur malice, en mon coeur, je me ris :
Me pensent ils pour cela faire rendre ?Face le ciel du pire, et l’air aussi :
Je veus, je veus, et le declaire ainsi,
S’il faut mourir, mourir comme Leandre.
Poème préféré des membres
Aucun membre n'a ajouté ce poème parmi ses favoris.
Etienne de LA BOETIE
Étienne de La Boétie, né à Sarlat le 1er novembre 1530 et mort à Germignan, dans la commune du Taillan-Médoc, près de Bordeaux le 18 août 1563, était un écrivain français. Fils d’un lieutenant particulier du sénéchal du Périgord, et d’une famille de magistrats, Étienne de la Boétie grandit dans un milieu éclairé.... [Lire la suite]
- Amour, lors que premier ma franchise fut...
- C'est Amour, c'est Amour, c'est luy seul, je...
- Ce jourd'huy du Soleil la chaleur alteree
- Je tremblois devant elle, et attendois,...
- Quand j'ose voir Madame, Amour guerre me...
- Ce dict maint un de moy : De quoy se plaint...
- Quand celle j'oy parler qui pare nostre...
- Je sçay ton ferme cueur, je cognois ta...
- J'ay un Livre Thuscan, dont la tranche est...
- Enfant aveugle, nain, qui n'as autre...
- Jà reluisoit la benoiste journee
- Quant à chanter ton los par fois je...
- Toy qui oys mes souspirs, ne me sois...
- Je veux qu'on sçache au vray comme elle...
- Quand tes yeux conquerans estonné je regarde
- Si ma raison en moy s'est peu remettre
- J'ay veu ses yeulx perçans, j'ay veu sa...
- Ô l'ai je dict ? helas ! l'ai je songé ?
- J'estois prest d'encourir pour jamais...
- J'ay fait preuve des deux, meshuy je le puis...
- Ce jourd'huy du Soleil la chaleur alteree (7)
- Amour, lors que premier ma franchise fut... (5)
- Je sçay ton ferme cueur, je cognois ta... (4)
- Quand j'ose voir Madame, Amour guerre me... (3)
- Je tremblois devant elle, et attendois,... (3)
- J'allois seul remaschant mes angoisses passes (3)
- Enfant aveugle, nain, qui n'as autre... (3)
- Ce dict maint un de moy : De quoy se plaint... (3)
- N'ayez plus, mes amis, n'ayez plus ceste... (2)
- Je voy bien, ma Dourdouigne, encor humble tu... (2)
Commentaires
Aucun commentaire
Rédiger un commentaire