Quoique nous le voyions fleurir
Quoique nous le voyions fleurir devant nos yeux
Ce jardin clair où nous passons silencieux,
C’est plus encor en nous que se féconde
Le plus candide et doux jardin du monde.Car nous vivons toutes les fleurs,
Toutes les herbes, toutes les palmes
En nos rires et en nos pleurs
De bonheur pur et calme.Car nous vivons toute la joie
Dardée en cris de fête et de printemps,
En nos aveux où se côtoient
Les mots fervents et exaltants.Oh! dis, c’est bien en nous que se féconde
Le plus joyeux et doux jardin du monde.
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Émile VERHAEREN
Émile Adolphe Gustave Verhaeren, né à Saint-Amand dans la province d’Anvers, Belgique, le 21 mai 1855 et mort à Rouen le 27 novembre 1916, est un poète belge flamand, d’expression française. Dans ses poèmes influencés par le symbolisme, où il pratique le vers libre, sa conscience sociale lui fait évoquer les grandes villes... [Lire la suite]
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