Quelle horreur, quel effroi, quel brouillard, quelle nuit
Quelle horreur, quel effroi, quel brouillard, quelle nuit,
S’amasse sur ce lieu privé de la lumière !
L’air s’est noirci partout, ô ma douce guerrière,
Depuis que ton bel oeil ici plus ne reluit.Le Soleil amoureux de ta beauté te suit,
Les Grâces, les Amours, ne te laissent derrière,
Amour qui tient mon âme en tes yeux prisonnière
Appelle à soi mon coeur, qui le suivant me fuit.Pour ton départ les bois ont séché leur feuillage,
Les oiseaux ont cessé de regret leur ramage,
Ces prés ont effacé leurs plus belles couleurs,Les Nymphes de ces champs ont pleuré ton absence,
Moi, sans âme et sans coeur, animé de douleurs,
Je pleure ton départ, père de ma souffrance.
Poème préféré des membres
Aucun membre n'a ajouté ce poème parmi ses favoris.
Isaac HABERT
Isaac Habert, né à Paris vers 1560 et mort vers 1625, est un poète baroque français.
Issu d’une famille d’écrivains, il écrit sur des thèmes scientifiques, religieux et amoureux.
Il fut valet de chambre et secrétaire du roi Henri III. Dans sa jeunesse, il avait été au service de Guy de Saint-Gelais, seigneur... [Lire la suite]
- Amour m'a découvert une beauté si belle
- A la merci des vents, des flots, et de...
- Ah ! que je suis fâché ! maudit soit le...
- Viens, ma belle Florelle, où l'ombre noir...
- Ah ! ne me baisez plus, ah ! mon coeur, je...
- J'ai cette nuit goûté les plus douces...
- Nuit fille de la terre, amène tes flambeaux
- A l'ombre des myrtes verts
- Sur la sombre minuit qu'une liqueur miellée
- L'on ne voit rien que feux, l'air est tout...
- Je suis si transporté d'aise et...
- Mon dieu ! que de plaisir il y a de songer !
- Cheveux crêpes et longs où mon coeur se...
- Dieu ! que je suis heureux quand je baise à...
- Quelle horreur, quel effroi, quel...
- Quand le clair Apollon tire son char des eaux
- Celui ne suis-je point, divine chasseresse
- Sisyphe malheureux, Ixion et Tantale
- Le pourtraict
- J'avais longtemps erré par les sombres...
- A la merci des vents, des flots, et de... (5)
- Sur la sombre minuit qu'une liqueur miellée (4)
- L'on ne voit rien que feux, l'air est tout... (4)
- A l'ombre des myrtes verts (4)
- Viens, ma belle Florelle, où l'ombre noir... (2)
- Nuit fille de la terre, amène tes flambeaux (2)
- J'avais longtemps erré par les sombres... (2)
- J'ai cette nuit goûté les plus douces... (2)
- Amour m'a découvert une beauté si belle (2)
- Ah ! que je suis fâché ! maudit soit le... (2)
Commentaires
Aucun commentaire
Rédiger un commentaire