Puisque je ne puis pas savoir
Puisque je ne puis pas savoir
Ce que tu penses, je t’écoute;
Ta voix en vain peut se mouvoir,
Je poursuis mon songe et mon doute.Tu m’étonnes en étant toi,
En ayant ton élan, ta vie;
Je me sens toujours desservie
Par ce que tu prétends ou crois.— Mais quelquefois, dans le silence,
Je sens, comme une calme chance,
Se révéler notre unité,
Et j’entends les mots que tu penses
Et que je n’ai pas écoutés…
Poème préféré des membres
Nanouchkafab44 a ajouté ce poème parmi ses favoris.
Anna de NOAILLES
La comtesse Anna-Élisabeth de Noailles, née princesse Bibesco Bassaraba de Brancovan, est une poétesse et romancière française, d’origine roumaine, née à Paris le 15 novembre 1876 et morte à Paris le 30 avril 1933. Née à Paris, descendante des familles de boyards Bibescu et Craioveşti de Roumanie, elle est la fille du... [Lire la suite]
- Nous t'avons bien redouté
- Parce que dès l'enfance et d'instinct tu...
- Moi seule je connais ta langoureuse allure
- Je voudrais mourir, mais non pas
- Certes j'aime ce que je pense
- Si tu rencontrais par moment
- Si j'apprenais soudain que, triste,...
- Je ne puis jamais reposer
- Ce n'est peut-être pas le tribut que...
- Ce n'est pas lorsque tu semblais
- La jeunesse (3)
- Tu as ta force, j'ai ma ruse (3)
- L'amour, vorace et triste, en son humble... (3)
- Le Jardin et la Maison (2)
- Le Cœur (2)
- Le Temps de vivre (2)
- J'ai travesti, pour te complaire (2)
- Que crains-tu ? L'excès ? l'abondance (2)
- Pourquoi ce besoin fort et triste (2)
- On est bon si l'on est tranquille (2)
Commentaires
Aucun commentaire
Rédiger un commentaire