Proche dans le lointain
Je dois attendre peut être
Une éternité encore et encore
Des ères pour revoir le tendre
Sourire de la plus belle âme
Et fêter moi et elle
Notre royale victoire
Sur le temps irréel
Et vivre en couple idéal
Une très heureuse histoire.
Les jours sont insipides,
Les rêves sans suspens,
Le temps voilà qu’il dispense
Notre sort d’une rencontre,
Une courte vue même de loin,
Comme il est dur le destin !
Libérez ô hallucinations
Mes sens ! je veux la revoir
Danser, dormir, gémir
De gaieté, de joie et de plaisir ;
Frémir dans mes bras
Tel un pigeon pris du froid.
La nostalgie peint ainsi
Ma vie en le néant déformé
En désert, cyclone, vents amers
Et mon essence devient contre gré
Bourdon, atonie, langueur …
Et tu cajoles mon être toujours
Malgré ton absence dans l’amplitude
Ô Eurydice qu’en moi réside ;
Ô proche de moi ! Je t’adore.
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merhouar
Nom : merhouar
Prénom : abdel
Naissance : 06/11/1965
Présentation : Enseignant, poète, nouvelliste et traducteur
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