Printemps
Il y a sur la plage quelques flaques d’eau
Il y a dans les bois des arbres fous d’oiseaux
La neige fond dans la montagne
Les branches des pommiers brillent de tant de fleurs
Que le pâle soleil reculeC’est par un soir d’hiver dans un monde très dur
Que je vis ce printemps près de toi l’innocente
Il n’y a pas de nuit pour nous
Rien de ce qui périt n’a de prise sur toi
Et tu ne veux pas avoir froidNotre printemps est un printemps qui a raison.
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Paul ÉLUARD
Paul Éluard, de son vrai nom Eugène Émile Paul Grindel (14 décembre 1895 à Saint-Denis – 18 novembre 1952 à Charenton-le-Pont ), est un poète français. C’est à l’âge de vingt et un ans qu’il choisit le nom de Paul Éluard, hérité de sa grand-mère, Félicie. Il adhère au dadaïsme et est l’un des... [Lire la suite]
Ciel de printemps
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Le vent s'est radouci, caressant les roseaux,
Le soleil met la joie sur les façades blanches ;
Marchez tranquillement, promeneurs du dimanche,
Marchez paisiblement, au rythme des oiseaux.
Puisque ce jour d'hiver daigne être un peu moins dur,
Soyez de purs oisifs, cultivez l'innocence :
Il est là pour cela, ce village de France,
Et ses sombres trottoirs, et son grand ciel d'azur.
Hop ! Me voilà partie dans ces arbres fous d'oiseaux. Danny Lafferière n'aurait il pas repris à sa manière ces mots pour un titre de livre? Ciel de Printemps, c'est très chouette vos deux strophes. Le tout est très paisible.
Voir
https://paysdepoesie.wordpress.com/2015/02/08/ciel-de-printemps/
Calme printemps
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Revient une saison d’amour,
Le vent caresse les brindilles ;
Un oiseau fonde une famille,
Un chat braconne aux alentours.
Le beau papillon fait sa cour
À la papillonne gentille ;
Par la suite, quelques chenilles
Dans ce jardin verront le jour.
La fleur, couverte de rosée,
Voudra quand même être arrosée ;
Ce qui pousse veut rester vert.
Les yeux du jardinier candide
Contemplent cet herbage humide
Qui ne pense plus à l’hiver.
bonjour
mes poèmes n'ont toujours pas été valdés après 3 semaines...
j'attends leur validation avec impatience
merci
Au modérateur du site
bonjour,
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Printemps des morts
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Avril veut que chacun sourie,
Sauf, cependant, les disparus ;
L’éclat du soleil s’est accru
Et les pelouses sont fleuries.
Au cimetière un rêveur prie,
Parlant à des dieux inconnus ;
Son coeur voudrait se mettre à nu
Devant Notre Dame, Marie.
À la chapelle on brûle un cierge,
Il y plane des âmes vierges ;
C’est bientôt le Printemps des Morts.
Au jardin les fleurs sont écloses,
Toute vigueur quitte mon corps ;
Vient un silence, fin des gloses.