Pour vos beaux yeux qui me vont consumant
Pour vos beaux yeux qui me vont consumant,
L’Amour n’a point de peine et de tourment,
De feu cuisant, ny de cruel martyre,
Que de bon coeur je ne voulusse élire,
Et qu’on ne doive endurer doucement.Tout l’Univers n’a rien de si charmant,
Et s’il estoit sous mon commandement,
Je quitterois volontiers son empire
Pour vos beaux yeux.Toute la cour vous sert également ;
Mais quant à moy, si je vous vais aimant,
Ne croyez pas que par là je desire
Cette faveur où tout le monde aspire
Car je vous ayme et vous sers seulement
Pour vos beaux yeux.
Poème préféré des membres
Aucun membre n'a ajouté ce poème parmi ses favoris.
Vincent VOITURE
Vincent Voiture, né en 1597 à Amiens et mort le 26 mai 1648 à Paris, était un poète et prosateur français. Fils d’un marchand de vins qui suivait la cour, il fit ses études à Paris et gagna la protection de Gaston d’Orléans, frère du roi, en lui adressant une pièce de vers à l’âge de seize ans. Ce prince le nomma... [Lire la suite]
- Si haut je veux louër Sylvie
- D'un buveur d'eau, comme avez débattu
- Lors qu'avecque deux mots que vous...
- Cinq ou six fois cette nuict en dormant
- Dedans ces prés herbus et spacieux
- Tout beau corps, toute belle image
- Vous de qui l'oeil est mon vainqueur
- Mon âme, à Dieu, quoi que le coeur m'en...
- L'Amour sous sa loy
- Nostre Aurore vermeille
Commentaires
Aucun commentaire
Rédiger un commentaire