Poème 'Port chinois' de VVAL

Port chinois

VVAL

Ciel bleu et soleil d’hiver.
Pause du temps, pas un nuage.
Le vent n’agite plus les éoliennes.
La vase est immobile, la mer bien loin.
Rares sont les signes d’agitation.
La nature au repos donne le la.
Les quelques promeneurs semblent engourdis,
Même la lune dans ce ciel bleu est arrêtée
Comme les aiguilles du temps sous le froid
Cherchent l’impulsion du renouveau
Vers des jours plus chauds, plus longs
Plus agitées et délicieusement vivants.
La patrouille aussi passe lentement.
Les marins s’affairent en attendant la mer
Il ne fait même pas froid.
Les filets sont secs et les casiers rangés
Mon dieu quelle sérénité!
Quelques goélands s’envolent en criant
A deux minutes de l’agitation du monde
Je profite encore
du calme de ce port chinois.

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