Poème 'Pendant que le marin …' de Victor HUGO dans 'Les Contemplations'

Pendant que le marin …

Victor HUGO
Recueil : "Les Contemplations"

Pendant que le marin, qui calcule et qui doute
Demande son chemin aux constellations ;
Pendant que le berger, l’œil plein de visions,
Cherche au milieu des bois son étoile et sa route ;
Pendant que l’astronome, inondé de rayons,

Pèse un globe à travers des millions de lieues,
Moi, je cherche autre chose en ce ciel vaste et pur.
Mais que ce saphir sombre est un abîme obscur !
On ne peut distinguer, la nuit, les robes bleues
Des anges frissonnants qui glissent dans l’azur.

Avril 1847.

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Commentaires

  1. Marin d’eau douce
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    Je n’irai point sur l’océan,
    Lequel aux périls nous expose ;
    Vainement tu me le proposes,
    Insister serait malséant.

    Je vois ton navire géant
    Qui pour le départ se dispose ;
    Sur ma barque, je me repose,
    Je médite sur le Néant.

    Mon âme n’est pas orgueilleuse,
    Mes amantes sont peu nombreuses,
    Je n’ai guère besoin de fonds.

    Les mers peuvent au loin s’étendre,
    Je persiste à n’y rien entendre ;
    Tu peux me traiter de bouffon.

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