Pendant que le marin …
Pendant que le marin, qui calcule et qui doute
Demande son chemin aux constellations ;
Pendant que le berger, l’œil plein de visions,
Cherche au milieu des bois son étoile et sa route ;
Pendant que l’astronome, inondé de rayons,Pèse un globe à travers des millions de lieues,
Moi, je cherche autre chose en ce ciel vaste et pur.
Mais que ce saphir sombre est un abîme obscur !
On ne peut distinguer, la nuit, les robes bleues
Des anges frissonnants qui glissent dans l’azur.Avril 1847.
Poème préféré des membres
ecnaida a ajouté ce poème parmi ses favoris.
Commentaires
Rédiger un commentaire
Victor HUGO
Victor-Marie Hugo, né le 26 février 1802 à Besançon et mort le 22 mai 1885 à Paris, est un écrivain, dramaturge, poète, homme politique, académicien et intellectuel engagé français, considéré comme l’un des plus importants écrivains romantiques de langue française. Fils d’un général d’Empire souvent... [Lire la suite]
- Approchez-vous. Ceci, c'est le tas des...
- Le Progrès calme et fort, et toujours...
- L'histoire a pour égout des temps comme les...
- Quand l'eunuque régnait à côté du césar
- A un qui veut se détacher
- Pasteurs et troupeaux
- Ainsi les plus abjects, les plus vils, les...
- Ce serait une erreur de croire que ces choses
- Ô Robert, un conseil. Ayez l'air moins...
- A propos de la loi Faider
Marin d’eau douce
------------
Je n’irai point sur l’océan,
Lequel aux périls nous expose ;
Vainement tu me le proposes,
Insister serait malséant.
Je vois ton navire géant
Qui pour le départ se dispose ;
Sur ma barque, je me repose,
Je médite sur le Néant.
Mon âme n’est pas orgueilleuse,
Mes amantes sont peu nombreuses,
Je n’ai guère besoin de fonds.
Les mers peuvent au loin s’étendre,
Je persiste à n’y rien entendre ;
Tu peux me traiter de bouffon.