Poème 'Parmi des chênes, accoudée' de Jean MORÉAS dans 'Les Syrtes'

Accueil > Les poètes > Poèmes et biographie de Jean MORÉAS > Parmi des chênes, accoudée

Parmi des chênes, accoudée

Jean MORÉAS
Recueil : "Les Syrtes"

Parmi des chênes, accoudée
Sur la colline au vert gazon,
Se dresse la blanche maison,
De chèvrefeuille enguirlandée.

A la fenêtre, où dans des pots,
Fleurit la pâle marguerite,
Soupire une autre Marguerite :
Mon coeur a perdu son repos…

Le lin moule sa gorge plate
Riche de candides aveux,
Et la splendeur de ses cheveux
Ainsi qu’un orbe d’or éclate.

Va-t-elle murmurer mon nom ?
Irons-nous encor sous les graves
Porches du vieux burg des burgraves ?
Songe éteint, renaîtras-tu ? – non !

Poème préféré des membres

Aucun membre n'a ajouté ce poème parmi ses favoris.

Commentaires

  1. Les chevaux suivent le chemin,
    Et le frais soleil du matin
    Verse son éclat opalin
    Sur l'île des marmottes.
    *

    Mais tu as rêvé d'un miroir
    Qui t'a tout de même fait voir
    Ce monde sur un écran noir.
    Tu vois la route que, le soir,
    Platon suit vers la Tour-Vieillotte.
    Tu vois l'écluse du canal
    Avec le banc municipal
    Où Falbala lit son journal,
    Ô reine des Marmottes.
    *

    Les chevaux ont telle blancheur
    Qu'autour d'eux, règne la fraîcheur.
    Le chevalier, vaillant marcheur,
    Grand poète, puissant chercheur,
    Avance vers la Tour-Vieillotte.
    En marchant, il sonne du cor ;
    Ce cor qui sonne pourtant fort
    Ne trouble guère ton confort,
    Ô reine des marmottes.

    (...)

Rédiger un commentaire

© 2024 Un Jour Un Poème - Tous droits réservés
UnJourUnPoeme sur Facebook UnJourUnPoeme sur Twitter RSS