13 – On se prouve que tout est bien…
On se prouve que tout est bien;
Qu’il est sage de changer de rêve;
Que tout sera mieux, demain;
Que le passé s’y achève;Qu’il est bon de rompre un lien;
De fouler les feuilles mortes;
Qu’hier est déjà trop ancien
Pour qu’on en cause encor de la sorte;Que la vie est toujours nouvelle;
Que demain est le jour des forts…
Je me souviens d’heures plus belles
Que demain – et demain, c’est la mort.1899
Poème préféré des membres
pasquelinpoete a ajouté ce poème parmi ses favoris.
Commentaires
Rédiger un commentaire
Francis VIELÉ-GRIFFIN
Francis Vielé-Griffin, né aux États-Unis à Norfolk (Virginie) le 26 avril 1864 et mort le 11 décembre 1937, est un poète symboliste français. Fils du général Viélé , il conserva sa nationalité américaine. Installé en Touraine il termina sa vie dans le Périgord où ses filles s’étaient mariées. Avec Gustave Kahn, il... [Lire la suite]
- 19 - N'es-tu lasse, aussi, de rêver d'hier?
- 11 - Mon pas, sur la route d'automne...
- 07 - L'Automne
- 07 - Je suis riche de soirs et d'aurores...
- 08 - Qui taillera cette vigne...
- La ronde ailée des heures...
- 13 - L'Essor
- 13 - On se prouve que tout est bien...
- 01 - Le rêve de la vallée...
- 14 - Demain est aux vingt ans fiers...
- 04 - Aussi bien je me dirais joyeux...
- 09 - Wieland écoute et entend
- 04 - Le Départ pour la Chasse
- 16 - On part à sa guise et l'on chante...
- 10 - Wieland s'endort, rêve et s'éveille
- 06 - Le Baiser d'Ervare
- 09 - C'est peu que ces dix années
- 18 - Rester? tu es folle, pensée!
- 22 - N'importe? pensée, Alerte!
- 05 - Les Fileuses
- 07 - Je suis riche de soirs et d'aurores... (3)
- 08 - Qui taillera cette vigne... (3)
- 11 - Mon pas, sur la route d'automne... (2)
- 12 - Je chante haut pour m'entendre... (2)
- 13 - On se prouve que tout est bien... (2)
- 01 - Le rêve de la vallée... (1)
- 03 - Je regarde, feuille à feuille... (1)
- 05 - J'ai couru d'abord; j'étais jeune... (1)
- 06 - D'autres viendront par la prée... (1)
- 10 - Tu n'as rien pris de mon âme... (1)
soyons comme des eclats de l infini divinite
Le rêve est toujours accueillant,
Il porte des couleurs subtiles.
On y croise de noirs reptiles
Ou parfois, un cheval vaillant
*
L'esprit croît en se dépouillant
De toutes ses colères viles.
Le corps aime flâner en ville
Sous le feu des astres brillants.
*
L'éveil survient, au bout du compte ;
C'est la fin d'un merveilleux conte
Qui s'endort au fond d'un tiroir.
*
Le rêve joue à cache-cache
Et ses fragments forment des taches
Sur mon coeur, ou sur son miroir.