On n’avait point posé les fondements de Rome…
On n’avait point posé les fondements de Rome,
On n’avait point parlé du siège d’Ilion,
La terre n’avait point reçu Deucalion,
Ni Babel divisé le langage des hommes.Les sœurs de Phaéton ne pleuraient point la gomme,
Les Géants n’avaient point monté le Pélion,
Et celui qui causa notre rébellion
N’avait pas mis la dent sur la première pomme.Chypre n’avait point vu ses rives écumer
De ce germe divin qui tomba dans la mer
Quand la mère d’Amour voulut sortir de l’onde.Bref, nous ne savons point de siècles assez vieux,
Depuis qu’on a connu l’origine du monde,
De qui l’antiquité ne le cède à tes yeux.
Poème préféré des membres
Aucun membre n'a ajouté ce poème parmi ses favoris.
Théophile de VIAU
Théophile de Viau, né entre mars et mai 1590 à Clairac et mort le 25 septembre 1626 à Paris, est un poète et dramaturge français. Poète le plus lu au XVIIe siècle, il sera oublié suite aux critiques des Classiques, avant d’être redécouvert par Théophile Gautier. Depuis le XXe siècle, Théophile de Viau est défini... [Lire la suite]
- Sur le ballet du Roi pour Monseigneur le duc...
- Maintenant que Cloris a juré de me plaire...
- Quand j'aurai ce contentement...
- Qui voudra pense à des empires...
- Pour Monseigneur le duc de Luynes. Apollon...
- Maintenant que Philis est morte...
- On n'avait point posé les fondements de...
- Épigramme - Je doute que ce fils...
- Me dois-je taire encore, Amour, quelle...
- Élégie. A Monsieur de Pezé
- Un berger prophète (5)
- D'un sommeil plus tranquille à mes amours... (5)
- L'autre jour, inspiré d'une divine flamme... (4)
- Un fier démon, qui me menace... (3)
- Épigramme - Grâce à ce comte libéral... (3)
- Au Roi (3)
- Au moins ai-je songé que je vous ai... (2)
- Ode au Prince d'Orange (2)
- Élégie à une dame (2)
- Vos rigueurs me pressaient d'une douleur si... (2)
Commentaires
Aucun commentaire
Rédiger un commentaire