Poème 'Ombrageux' de Vide

Ombrageux

Vide

A l’ombre dorée pâle d’yeux, distant cieux,
S’étiraient délicates les figures taries,
Dont le reflet au lac, troublé par la furie,
Dansait de rais aux dalles d’un élan audacieux.

Ces fresques animées d’une lumière crépusculaire,
Dans un jeu de couleurs et d’illusions d’optique,
S’extirpèrent unes à unes du mur pénitentiaire,
Prenant dans sa surprise ce sot si léthargique.

L’hère se débattant abattait sans dommage
Des coups inconsistants sur des êtres invisibles
Qui traquaient un des leurs, harassant sans relâche
Le lâche que le leurre avait rendu risible.

Aux sombres orées pâles de bois mystérieux,
Une fois pris l’animal, s’abritèrent victorieux,
Ces formes que seule, habile, la nuit noire pouvait rompre.
Le sot frêle et fragile avait perdu son ombre.

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