Poème 'Ô Femme, Tu es l’ange suprême' de anne556

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Ô Femme, Tu es l’ange suprême

anne556

Ma rose de clarté,
salue
les abeilles dans la prée,
hume les chapiteaux des forêts,

et le sel des origines.
Je m’approche
de la musique de tes paumes
qui assemblent

les sillons de nos chairs,
puis
je défeuille la gangue de ta robe de lin
pour atteindre

la vasque de ton étole,
pendant que ta gorge
aux mamelons fertiles identifie
la résurgence du Monde.

Tu es le pétale nomade
que chantaient les Aèdes,
Tu es l’arbre de vie suspendu
à l’éternité de l’aurore,

je réinvente avec toi
l’auréole sacrée du printemps,
je balbutie l’aber du soleil et
l’ode de tes regards.

Ô Femme,
Tu es l’ange suprême
qui publie les brandons et
la nitescence des mains de bonté,

car
Tu
es
Amour et Grâce.

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guillaumePrevel et anne556 ont ajouté ce poème parmi leurs favoris.

Commentaires

  1. Bonjour/bonsoir.

    si suave... à travers vos vers, dont je me suis délecté. j'ai pu ressentir cet esprit de volupté, d'érotisme et de tendresse. vos œuvres ont un penchant sur le saphisme et certaines références de poètes et de poétesses me vinrent (renée vivien, bordelaire...ects )

    j'ajouterais sans ambages, que certaines locutions employées me paraissent précieuses... mais justes. vous avez su ciselé avec aisance et grâce!

    après tout, je ne peux que vous félicitez, un grand bravo!

    merci ,de votre partage. (:

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