Poème 'Nuit du 24 juillet' de Jacques PREVEL dans 'Poèmes pour toute mémoire'

Nuit du 24 juillet

Jacques PREVEL
Recueil : "Poèmes pour toute mémoire"

Le monde renversé avait doublé l’exil
Le visage de la douleur avait les lèvres closes
Et moi j’étais venu homme de tant de jours
Hommes de tant d’années
Vous retrouver avec l’amère douleur de mes
Blasphèmes
Vous retrouver signant la nuit défaite
Signant la nuit de votre vie éteinte
Signant la nuit de votre gloire

Et moi j’étais venu homme de tant de jours
Hommes de tant d’années
Vous retrouver avec l’amère douleur de mes
Blasphèmes.

25 juillet 1945

Poème préféré des membres

Aucun membre n'a ajouté ce poème parmi ses favoris.

Commentaires

Aucun commentaire

Rédiger un commentaire

© 2024 Un Jour Un Poème - Tous droits réservés
UnJourUnPoeme sur Facebook UnJourUnPoeme sur Twitter RSS