Non sens
La vie a à finir
Cet enfer
Et moi à franchir
Vers l’infini
Une longue foulée
De fiels.
On peut toujours
Se ressaisir !
Si j’ai soif
Tous les puits
Du ciel
Seront là.
Et le temps pourri
Va sûrement
Se rafraîchir.
Pourquoi, alors,
Tous ces calculs
Précis?
Perdu, oui,
Je ne m’attriste pas;
Mais seul,
C’est l’effondrement
De mon esprit.
Quoique,
Comme un bagnard
Avec toute sa colère,
Je vais pétrir
Les sommets
A travers mes nuits,
Ruminant ma mémoire.
La tendresse
De l’avenir,
Un trésor coûteux
Dont je rêve.
Il suffit quelques vignes
Pour composer
Mes vers
Restés muets
Dans ma gorge.
Je cours, ainsi,
Car un nouveau mot,
Je le vois
S’élancer
Et fuit vers
D’autres vains rivages.
Le temps est sur
Le point de rouler
Comme cet amour
Brûle de ses feux
Mes lits et mes songes.
Il faut donc
Que je me batte
Pour récupérer
La haute voix,
Pour mon demain
Et le sommeil
Pour mes yeux.Fès, le : 20/10/2015
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merhouar
Nom : merhouar
Prénom : abdel
Naissance : 06/11/1965
Présentation : Enseignant, poète, nouvelliste et traducteur
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