Non, quand bien même une amère souffrance
Non, quand bien même une amère souffrance
Dans ce coeur mort pourrait se ranimer ;
Non, quand bien même une fleur d’espérance
Sur mon chemin pourrait encor germer ;Quand la pudeur, la grâce et l’innocence
Viendraient en toi me plaindre et me charmer,
Non, chère enfant, si belle d’ignorance,
Je ne saurais, je n’oserais t’aimer.Un jour pourtant il faudra qu’il te vienne,
L’instant suprême où l’univers n’est rien.
De mon respect alors qu’il te souvienne !Tu trouveras, dans la joie ou la peine,
Ma triste main pour soutenir la tienne,
Mon triste coeur pour écouter le tien.
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Alfred de MUSSET
Alfred de Musset (né à Paris le 11 décembre 1810 et mort également à Paris le 2 mai 1857) est un poète et un dramaturge français de la période romantique. Lycéen brillant, Alfred de Musset abandonne vite ses études supérieures pour se consacrer à littérature à partir de 1828-1829. Dès l’âge de 17 ans, il fréquente... [Lire la suite]
salut j'ai un exposer sur le poème d'alfred de musset :non quand bien meme une amère souffrance svp si vous pouvez m'aider je veux une analyse détaillée sur chaque strophe
Calice d’amertume
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C’est le calice de souffrance,
Par mille diables animé ;
Pas une goutte d’’espérance,
C’est la mort qu’il faut consommer.
C’est la fin de toute innocence,
Tu vois l’avenir se fermer ;
Tu mourras dans ton ignorance,
Personne n’ira t’en blâmer.
Tu t’en iras, qu’un autre vienne,
L’univers n’en pensera rien ;
De quoi veux-tu qu’il se souvienne ?
C’est le calice de ta peine,
Noir comme le sang de tes veines ;
Bois donc, mon gars, c’est pour ton bien.