Neige
Des linges mortuaires de lactescence
Couvraient les plafonds gris
M’enlaçant comme on se borne à l’adolescence
Allongé dans un plâtre mou, en crucifixDébut des chaleurs mortes, fin des brunes automnales
Des barbes sifflaient assises sur des arcs suants
Rédemption des Comptoirs aux brouhahas ovales
Je m’abreuvais enfin d’or liquide astringentCela va à ravir, au jour céruléen
Une robe de blancheur cousue pour son éveil
Jalousent, les voitures prirent scalpel mauve en main
D’un tranchant noir pervenche vînt découdre la merveilleLa beauté le sait bien, une flèche transperce la langue
N’atteint point Chioné, splendide sans équivalence
Déradant les couleurs de leurs teintes Allemande
Charme l’horizon flânant, depuis ce soir il danse
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guillaumePrevel a ajouté ce poème parmi ses favoris.
Delaprade
Nom : de Sonneboeur
Prénom : Hugo
Naissance : non renseigné
Présentation : Failed
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