Naïade moderne
Les remous de la mer miroitaient dans ta robe.
Ton corps semblait le flot traître qui se dérobe.
Tu m’attirais vers toi comme l’abîme et l’eau ;
Tes souples mains avaient le charme du réseau,
Et tes vagues cheveux flottaient sur ta poitrine,
Fluides et subtils comme l’algue marine.
Cet attrait décevant qui pare le danger
Rendait encor plus doux ton sourire léger ;
Ton front me rappelait les profondeurs sereines,
Et tes yeux me chantaient la chanson des sirènes.
Poème préféré des membres
Aucun membre n'a ajouté ce poème parmi ses favoris.
Renée VIVIEN
Renée Vivien, née Pauline Mary Tarn le 11 juin 1877 à Londres et morte le 18 novembre 1909 à Paris, surnommée « Sapho 1900 », est une poétesse britannique de langue française du courant parnassien de la Belle Époque. Renée Vivien était la fille d’une mère américaine et d’un père britannique fortuné qui mourut en 1886,... [Lire la suite]
Commentaires
Aucun commentaire
Rédiger un commentaire