Mon rêve
J’ai vu des tas d’enfants qui jouaient dans la rue,
Un univers rieur de joyeux polissons
Et toute une cité fredonnant des chansons,
Loin d’une vieille époque à présent disparue.J’ai remarqué des gens dans la ville courue,
Des visages courtois, heureux tels des pinsons
Et puis, dans le lointain, de brillantes moissons,
Loin de l’immeuble gris semblant une verrue.Alors le cœur empli de cette vision tendre,
J’ai voulu m’en aller vers eux sans plus attendre
Pour rejoindre ce monde aux attraits si charmeursMais dans les derniers plis d’une nuit qui s’achève,
J’ai retrouvé le jour, ses premières lueurs,
Et j’ai compris soudain que finissait mon rêve.
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Commentaires
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Orange84
Nom : non renseigné
Prénom : non renseigné
Naissance : non renseigné
Présentation : non renseigné
Très agréable et décidément ... j'aime les sonnets !
vers 9: vi-si-on = 3 pieds; le vers est boiteux !
Pascal Kaeser, dans Pour un iota,
http://ellisllk.lautre.net/mathematique/oumathpo/oulipo
(vers le milieu de la page) rappelle une liberté fondamentale, en matière de synérèse.
Pascal Kaeser, Pour un iota
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Quatre ou cinq pieds ?
Faut se méfier
Des vicieux pas.
Diérèse ou pas ?
Les i captieux
Sont capricieux
Dans les arias.
Ave Maria !
Cochonfucius - Merci pour ce lien - il m'est précieux pour le sonnet de Nerval-
15 versions attrapées, 16 avec la mienne - On les mettra sur SCP avec l'aide de la guerrière -