Poème 'Milibars de l’orage' de Aimé CÉSAIRE dans 'Soleil coup coupé'

Milibars de l’orage

Aimé CÉSAIRE
Recueil : "Soleil coup coupé"

N’apaisons pas le jour et sortons la face nue
face aux pays inconnus qui coupent aux oiseaux leur sifflet
le guet-apens s’ouvre le long d’un bruit de confins de planètes.
Ne fais pas attention aux chenilles qui tissent souple
mais seulement aux millibars qui se plantent dans le mille d’un orage
à délivrer l’espace où se hérissent le coeur des choses et la venue de l’homme

Rêve n’apaisons pas
parmi les clous de chevaux fous
un bruit de larmes qui tâtonne vers l’aile immense des paupières.

Poème préféré des membres

Aucun membre n'a ajouté ce poème parmi ses favoris.

Commentaires

Aucun commentaire

Rédiger un commentaire

© 2024 Un Jour Un Poème - Tous droits réservés
UnJourUnPoeme sur Facebook UnJourUnPoeme sur Twitter RSS