Poème 'Ma tête, penche-toi sur l’eau blanche et dénoue…' de Cécile SAUVAGE dans 'Le vallon'

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Ma tête, penche-toi sur l’eau blanche et dénoue…

Cécile SAUVAGE
Recueil : "Le vallon"

Ma tête, penche-toi sur l’eau blanche et dénoue
Dedans tes longs cheveux et que l’eau passe et joue
Au travers, les emporte au mouvement des vagues
Dans le sommeil flottant et végétal de l’algue.
Que le glissement calme et murmurant de l’eau
Entraîne hors de ton front cet impalpable flot
De pensée et de rêve avec tes longues tresses
Qui mêlent au courant leur fuyante souplesse.

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Commentaires

  1. Semaine d’inframonde
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    Chaque jour une page blanche,
    Les lendemains ne sont futurs ;
    Au bout de sept jours est un mur,
    Lequel n’est nullement étanche.

    Midi s’incline et minuit penche,
    Longanime n’est point l’azur ;
    Au son d’un métronome impur
    Un instant à l’autre se branche.

    Tout cela n’a rien de splendide,
    Ce n’est que le mauvais destin ;
    Ce ne sont que tristes matins.

    Ainsi chante un démon candide,
    Ce chant n’est pas prémédité ;
    Il aurait pu être évité.

  2. * * *
    -----

    Écrit la semaine dernière
    Pour amuser la tavernière...

  3. ... qui, du coup,
    paye son coup.

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