Poème 'Ma petite Louise' de Louis-Honoré FRÉCHETTE dans 'Les Oiseaux de neige'

Ma petite Louise

Louis-Honoré FRÉCHETTE
Recueil : "Les Oiseaux de neige"

Celle-ci, c’est Louise ; elle est la plus petite.
C’est un lutin ; pourtant je l’aime encor beaucoup,
Quand, rieuse, elle vient s’enlacer à mon cou,
Comme autour d’un vieux tronc la frêle clématite.

C’est qu’elle sait très bien, l’espiègle, le froufrou,
Qu’étant la moins âgée elle est la favorite,
Et qu’on ne donnerait sa caresse hypocrite
Ni son baiser mutin pour tout l’or du Pérou.

Douces amours d’enfants, quelle fraîche rosée
Pour le front qui vieillit, et pour l’âme épuisée
Par les nuits de travail et les jours de combat !

Ah ! Louise, plus tard, Dieu te fera connaître
Tout l’immense bonheur qui frissonne en mon être,
Quand ton front d’ange vient frôler mon cœur qui bat.

(1885)

Poème préféré des membres

Aucun membre n'a ajouté ce poème parmi ses favoris.

Commentaires

Aucun commentaire

Rédiger un commentaire

© 2024 Un Jour Un Poème - Tous droits réservés
UnJourUnPoeme sur Facebook UnJourUnPoeme sur Twitter RSS