Lorsque sous la rafale …
Lorsque sous la rafale et dans la brume dense,
Autour d’un frêle esquif sans voile et sans rameurs,
On a senti monter les flots pleins de rumeurs
Et subi des ressacs l’étourdissante danse,Il fait bon sur le sable et le varech amer
S’endormir doucement au pied des roches creuses,
Bercé par les chansons plaintives des macreuses,
A l’heure où le soleil se couche dans la mer.
Poème préféré des membres
Aucun membre n'a ajouté ce poème parmi ses favoris.
Commentaires
Rédiger un commentaire
Jean MORÉAS
Ioánnis A. Papadiamantópoulos (en grec : Ιωάννης Α. Παπαδιαμαντόπουλος), dit Jean Moréas, né à Athènes le 15 avril 1856 et mort à Saint-Mandé (Seine) le 30 avril 1910, est un poète symboliste grec d’expression française. Issu d’ une famille distinguée d’ Athènes, fils de magistrat,... [Lire la suite]
- Coupez le myrte blanc aux bocages d'Athènes
- De ce tardif avril ...
- Téthys qui m'as vu naître ...
- Ô monts justement fiers ...
- La plainte d'Hyagnis
- Le coq chante là-bas ; un faible jour...
- Je vous revois toujours, immobiles cyprès
- Le judicieux conseil
- Les roses que j'aimais ...
- Sur la nappe ouvragée où le festin s'exalte
Le sommeil des errants est bercé par les ondes
Parvenant sur les bords de cette mer profonde
Pour apporter aux gens rêves et cauchemars.
Le dormeur voit en songe une immense baleine,
Ou croit entendre au loin la voix de la sirène,
Ou rêve, avec plaisir, qu'il mange du homard.