Poème 'L’Oiseau mécanique' de Robert DESNOS dans 'Destinée arbitraire'

L’Oiseau mécanique

Robert DESNOS
Recueil : "Destinée arbitraire"

L’oiseau tête brûlée
Qui chantait la nuit
Qui réveillait l’enfant
Qui perdait ses plumes dans l’encrier

L’oiseau pattes de sept lieues
Qui cassait les assiettes
Qui dévastait les chapeaux
Qui revenait de Suresnes

L’oiseau l’oiseau mécanique
A perdu sa clef
Sa clef des champs
Sa clef de voûte

Voilà pourquoi il ne chante plus.

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Commentaires

  1. Je suis en train de l'apprendre.

  2. Oiseau magique
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    Piaf-Tonnerre a construit un pluvian mécanique
    Pour nettoyer les dents du crocodile en bois ;
    Quand son labeur finit, ce brave pluvian boit
    Un honnête godet de liqueur des tropiques.

    Puis il va picorer dans toutes les assiettes
    (C'est, dit-il à chacun, pour bien les nettoyer)
    Et part se reposer à l'ombre d'un noyer,
    Sûr que le lendemain fournira d'autres miettes.

    Mon âme est ce pluvian qui toujours recommence
    Son labeur minuscule et ses petits plaisirs,
    Son parcours bien modeste et ses humbles loisirs ;
    Mais ça peut varier, au niveau des nuances.

  3. J'aime bien

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