Poème 'Libertatis Simulacrum' de FAB

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Libertatis Simulacrum

FAB

Un regard au lointain, perdu dans l’horizon
Que le ciel manipule avec ses fils de brume,
Sentinelle empesée devant les eaux qui fument
Tout autour du bateau laissé à l’abandon.

Des grandes lignes nues qui volent en flottant
Ne reste qu’un trésor : il voyage alcalin
Aux couplets de tes pieds, au refrain de ta main,
Cents soleils se sont pris aux plis, naïvement.

Innocente amarrée dans le port des curieux,
Aucun mot ne te fuit, aucun rêve n’accueille,
Aucun pas ne t’envie, aucun n’est victorieux.

Si on pleure ou on rit, tu te tais immobile.
C’est le peu qu’on te croit qui fauche les écueils,
Et le peu qu’on te sait reste un bateau qui file.

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