Poème 'Libéralisme' de turia

Libéralisme, libérateur des servitudes ancestrales
Libéralisme des lumières, tu nous as promis la terre entière,
Mais tu n’as pas précisé de quelles manières
Libéralisme tu nous as libérer de la terre féodale
Puis, libéralisme,
Tu nous as enchainés aux machines infernales pour notre vie entière
Libéralisme créateur de concepts,
Tu as créé et classés les races et instauré son corollaire l’esclavagisme moderne

Libéralisme tu as imposés aux multitudes entières la consommation d’opium,
Pour te servir tu as créé ton dieu monétaire,
L’accumulation financière
Non satisfait de cette forfaiture,
Tu as organisé, la déportation, et le massacres de populations entières
Au nom de ton profit,
Tu les as emprisonnés,
Torturés, massacrés,
Regarde le prix de ton crime
Les peuples multiples l’ont payé chers et le paient encore
Tu as généralisé la guerre,
Pour accroitre ton marché et ton profit
Tu nous as asservis avec ton vil argent,
Et tel dieu tu veux nous façonner à ton image
Nous rendant complice de ton carnage,
Par ton intoxication nauséabonde et médiatique
Tu veux même que les enfants se retournent contre leurs pères et leurs mères,
Et qu’ils vantent
Ton progrès sélectif éphémère
Tu as divisé ton peuple en classes différentes,
Ceux qui te servent dans leurs masures austères
Et celle qui te vénère,
À qui tu réserve sur un plateau d’argent ton savoir,
Ta puissance, ton argent vénale,
Pour prix de leurs silences et de leurs bassesses, tant qu’ils t’honorent
Tu as organisé le bordel mondial,
Avec tes guerres, tes coups d’état, tes révolutions de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel
Mais méfier toi, garde toi car un vent nouveau,
Mener par cette classe austère s’organisent, se forme et lentement s’éveille, après un long sommeil,
Méfie-toi car elle pourrait t’emporter toi et tout ton argent,
Emporté, trainé comme un fétu, Un brin de paille dans l’oubli éternel
Et ce jour j’en suis persuadé le monde sera émerveille
Agro Salvatore