Poème 'Les statues' de guillaumePrevel

Les statues

guillaumePrevel

Sous l’encre blanche de la lune,
Les statues brillent d’une lumière céleste,
Et se couvrent dans l’ombre de couleurs brunes,
Quand de leurs socles de pierre elles se délestent,

Pour se promener la nuit tombée dans les allées,
Désertes du jardin dont elles sont les gardiennes.
Leur démarche altière font se courber les azalées,
A leur passage hautain à l’étiquette ancienne.

Là, près du bassin toujours elles se courbent,
Pour mirer dans les eaux glacées,
La beauté de leur trait de pierre que la tourbe,
Au fond de l’eau troublée reflète comme un miroir tachés,

Jusqu’au moment où l’horizon du ciel s’éclaircit.
Alors elles regagnent silencieuses les socles de marbre,
Dans les renfoncements obscurcis,
De la ligne de verdure de leurs arbres.

30 décembre 2013

Poème préféré des membres

Aucun membre n'a ajouté ce poème parmi ses favoris.

Commentaires

  1. Superbe poème, avec une grande finesse.

Rédiger un commentaire

© 2024 Un Jour Un Poème - Tous droits réservés
UnJourUnPoeme sur Facebook UnJourUnPoeme sur Twitter RSS