Poème 'Les Saisons' de Théodore de BANVILLE dans 'Dans la fournaise'

Les Saisons

Théodore de BANVILLE
Recueil : "Dans la fournaise"

Transformant les horizons
Où les nuages s’amassent,
D’un pas léger les Saisons
Passent.

L’Hiver frileux et subtil,
Parmi son pâle cortège,
Est blanc comme un lys, quand il
Neige.

Le Printemps, dans les palais
Sous ses fleurs cache les marbres,
Et pose des nids dans les
Arbres.

Sous les grands cieux triomphants,
L’Été, plein d’apothéoses,
Dore les fronts des enfants
Roses;

Et le rouge Automne, cher
Au vendangeur, nous enseigne
Par son raisin dont la chair
Saigne.

Villa de Banville, mardi 3 août 1886.

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VVAL et JuCharline83 ont ajouté ce poème parmi leurs favoris.

Commentaires

  1. Printemps,
    Tu es vivant
    *
    Été,
    Tu es fêté
    *
    Automne,
    Tu nous étonnes
    *
    Hiver
    Tu es sévère

  2. Excellent !
    Ou carrément :
    ·
    Printemps,
    vivant
    *
    Été
    fêté
    *
    Automne,
    étonne
    *
    Hiver
    sévère

  3. Tu as raison, raccourci à ce point c'est encore plus joli.

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