Les rues et les verres vides
Odilon-Jean PÉRIER
Recueil : "Le promeneur"
Les rues et les verres vides
La grande fraîcheur des mains
Rien de cassé Rien de sali Rien d’inhumainCordialement bonjour, bonsoir
Je suis paresseux tu vois
En bonne santéA la santé du paysage
L’amateur de rues aérées
Si vous voulez que je vous aime
Ouvrez des mains immaculéesJe ne suis pas désaltéré.
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Odilon-Jean PÉRIER
Odilon-Jean Périer est un poète belge d’expression française né à Bruxelles le 9 mars 1901 et mort à Bruxelles le 22 février 1928.
De son vrai nom Jean Périer, il choisit le pseudonyme Jean-Odilon Périer pour éviter la confusion avec un acteur célèbre de son époque.
Fils de banquier et petit-fils du général... [Lire la suite]
- Petit jour
- Défaite
- Les fontaines ornées d'écume et d'armes...
- Que m'importe de vivre heureux, silencieux
- Amour, je ne viens pas dénouer vos cheveux
- Comme parle et se tait une fille des hommes
- Allusion aux poètes
- Il pleut. je n'ai plus rien à dire de...
- Le corps fermé comme une jeune rose
- Chaque jour un oiseau rencontre ce garçon
Après la beuverie
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Le rhapsode avait bu à des santés diverses ;
Il se retrouva sous l'averse ;
Tout le Quartier Latin n'était plus qu'un ruisseau,
L'eau du ciel tombait à grands seaux.
Levant alors les yeux vers les sombres nuages :
« Ai-je commandé ce breuvage ? »
« Rien, répondit le ciel, n'est à dramatiser :
Tu te fais juste baptiser ».