Les Pères du désert
A ma solitude hargneuse, le noyau originel et la mère intime de toute chose, la mâne qui « casse les briques »
A saint Antoine, esseulé, qui se délita dans le désert et sa folie furieuse, dans la bonde aride
A Hugo, le véloce compagnon des soirs de solitude et d hiverIl n’y a pas d épilogues pour celui qui arpente sa solitude et se débat dans les flashs noires et moirées de sa mélancolie
j assène comme Pétrarque ma litanie pleine d échos, à la croisée du Moyen âge et de la Renaissance
le temps ne peut recenser toutes mes douleurs
sans sourciller, une terre désolée me ronge le crâne et ne fait plus de moi qu un être abstrait, dépourvu de la parole des Prophètes
je ne suis même plus l’exemple de l’homme aliéné, je ne suis plus rien, je m’assimile à la poussière, sans recours, cette poussière qui ensemença jadis le destin de l’homme dans la sainte Bible ; poussière encore le minéral qui souffle au cœur du désert, patrie des saints et des suppliciés.
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Zoe
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