Poème 'Les affres de l’amour' de francoiseseylac

Les affres de l’amour

francoiseseylac

sonnet

Heureux celui qui n’a jamais connu
Les affres de l’amour en grand chagrin
Qui broie l’âme frêle du matin
jusqu’au soir, la baignant dans la ciguë.

De cette longue agonie qui tue
suintent un à un les coeurs noirs défunts,
Coulant en pâte épaisse en un pétrin,
Allant, cuisant, au four jamais repu.

Puis tournent ces petits pains démoulés,
Qui redeviennent pâte à remouler
Et recuisent dans les fourneaux du Diable.

Mais qu’ai-je fait pour mériter ce sort ?
Mon coeur lourd accablé par tant de torts
Fleurit le désert en rose des sables.


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Commentaires

  1. L'amour et la souffrance
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    Celui qui aime une inconnue
    De son absence aura chagrin,
    Surtout dans ses draps, le matin,
    À l'heure où rien ne se remue ;

    Tous ces sentiments que l'on tue,
    Tous ces frêles émois défunts !
    L'âme se sent dans un pétrin,
    De tristesse jamais repue.

    Larmes que tu laisses couler
    Ne font le monde s'écrouler ;
    Juste sourire un peu le Diable.

    Cet amour, que tu crois si fort,
    N'est qu'une ruse de la mort,
    Un reflet de pluie sur du sable.

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