L’enterrement
Le froid et le vent frappaient la procession
Qui s’ébranlaient en un long manteau de suie.
Les proches suivaient derrière le corbillard brillant sous la pluie
Et marchaient comme des âmes perdues remplies de contritionCertains connaissaient vaguement le mort
D’autres avaient oublié jusqu’à son existence
D’aucun étaient venus par simple convenance
Mais tous furent saisis d’effroi en regardant le sortQui serait le leur, quand viendrait leur heure
Alors silencieux et troublés face au gouffre béant
Avalant le cercueil, ils furent pris d’une douleurEt se regardèrent pris d’une même terreur
S’interrogeant sur le sens de leur vie
Appréhendant le moment solitaire de leur agonie.
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Commentaires
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guillaumePrevel
Nom : PREVEL
Prénom : GUILLAUME
Naissance : non renseigné
Présentation : non renseigné
merci Calypso content que ce poeme te plaise
De rien!