Poème 'Lénore' de ATOS

Lénore

ATOS

Entre les dames d’acier
Je voyais le jour approcher.

Il portait une gueule d’ange
Quelque bleu sur ses ailes
supposait ses batailles,
et ses paillettes en soleil annonçaient
un feu qui renaissait de ses cendres.

C’était l’heure des quarts et des retours.
La Seine envoyait des vertes et des chaussures.
Des cadavres roulaient sur les quais

De mes lèvres, j’ôtais le mauve de la nuit.
Il convenait de s’inverser.
Il fallait se mettre en cape.

Il venait..
Je suspendais mon envol.
En moi, sa face rayonnait.

Alors qu’il mangeait dans ma main
J’ai simplement refermé le poing.

Aux pieds des dames d’acier
J’ai balancé ce qu’il en restait.

Le jour avait planté son écharde dans ma main…

Je portais une gueule d’ange
Quelque bleu sur mes ailes
supposait mes batailles
et mes paillettes en soleil annonçaient
un feu qui renaissait de mes cendres…

Par de là les dames d’acier,
Je m’envolais.

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