Le temps qui passe
Près de la vigoureuse Seine
Où est né le sang de mes veinesL’aube avait tracé au sillon d’or mon chemin
Je me levais souvent tôt le matinBien avant le lever du jour
Pour vivre ma vie folle au goût de l’amourL’été m’enivrait d’agréables harmonies
Quand j’entendais au loin de déchirantes agoniesJe vivais égoïstement de langoureux printemps
Prisonniers d’amoureuses aux yeux ensorcelantsEt j’oubliais la fugacité des jours qui s’écoulent
Comme un bruit monotone de houlePuis, avançant en âge trop vite
J’ai compris toutes les étapes qui me furent interditesAlors j’ai ressenti violemment les jours où l’on souffre
Les yeux hagards, le cœur vide comme un gouffreEt j’ai vu mon visage dans le miroir
Il était usé sous la lumière blafarde, c’était un soirMes traits n’étaient plus ceux d’un adolescent
Et les vents de l’automne annonçaient ceux de l’hiver menaçant.30 Mars 2019
Poème préféré des membres
Aucun membre n'a ajouté ce poème parmi ses favoris.
guillaumePrevel
Nom : PREVEL
Prénom : GUILLAUME
Naissance : non renseigné
Présentation : non renseigné
Commentaires
Aucun commentaire
Rédiger un commentaire