Poème 'Le pardon' de marisolle

Le pardon

marisolle

J’espère, Monsieur,

que votre coeur

s’est déchiré

en me fermant

votre porte

au nez.

J’avais pris

la mauvaise solution,

mais n’en suis

pas plus navrée.

Car à présent,

si m’en croyez,

vous devrez

me demander

à genoux

s’il le faut,

de vous donner

mon amitié.

Je suis de marbre

ainsi que Galathée

et vous regarde

de haut,

Monsieur,

avec vos fleurs

toutes fanées.

Ne vous entourerez

pas votre cou

de mes deux bras,

non !

Mais à présent,

je vous rirai

au nez

tant qu’il me plaira !

Il vous faudra

beaucoup fournir

d’efforts et de gentillesse

pour que j’oublie

l’affront

que vous me fîtes.

Allez, Monsieur,

je vous attends,

Vous ai-je une seule

fois, gardé rancune ?

Non, Monsieur,

toujours,

je vous pardonnai.

Poème préféré des membres

Aucun membre n'a ajouté ce poème parmi ses favoris.

Commentaires

Aucun commentaire

Rédiger un commentaire

© 2024 Un Jour Un Poème - Tous droits réservés
UnJourUnPoeme sur Facebook UnJourUnPoeme sur Twitter RSS