Le papillon
Naître avec le printemps, mourir avec les roses,
Sur l’aile du zéphyr nager dans un ciel pur,
Balancé sur le sein des fleurs à peine écloses,
S’enivrer de parfums, de lumière et d’azur,
Secouant, jeune encor, la poudre de ses ailes,
S’envoler comme un souffle aux voûtes éternelles,
Voilà du papillon le destin enchanté!
Il ressemble au désir, qui jamais ne se pose,
Et sans se satisfaire, effleurant toute chose,
Retourne enfin au ciel chercher la volupté!
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Lelys, guillaumePrevel, celestine et dutaillyphilippe ont ajouté ce poème parmi leurs favoris.
Commentaires
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Alphonse de LAMARTINE
Alphonse de Lamartine, de son nom complet Alphonse Marie Louis de Prat de Lamartine, né à Mâcon le 21 octobre 1790 et mort à Paris le 28 février 1869, est un poète et prosateur en même temps qu’un homme politique français. Il représente l’une des grandes figures du romantisme poétique en France. Il naît dans une... [Lire la suite]
Belle vie mais ... courte que celle du papillon! ... peut-être ensuite encore une métamorphose??
Quelques autres papillons ici: http://arbrealettres.wordpress.com/tag/papillon/
et quelques autres poètes et poèmes ici: http://pagesperso-orange.fr/coolcookie/poesie/index.html
Bonne continuation... POETIQUE!! ((-:
Merci de nous faire découvrir Jack Kerouac à travers votre site !
... et GUILLEVIC! http://arbrealettres.wordpress.com/tag/Guillevic/
... et Emily Dickinson!! http://arbrealettres.wordpress.com/tag/Emily-Dickinson/
Mes deux préférés!! (((-:
Un papillon de mai vole auprès du canal,
L'eau en est noire et froide, immobile et profonde.
Cet azur printanier vient-il de l'inframonde ?
Porte-t-il avec lui un message infernal,
*
Ou sort-il seulement du sommeil hivernal ?
A de telles questions, je doute qu'il réponde,
D'ailleurs, il n'est plus là, depuis quelques secondes ;
Ce n'était qu'un azur fugitif et banal.
*
Le temps que je l'observe, il a quitté la scène ;
Préférant au canal les berges de la Seine,
Il est parti d'ici pour ne plus revenir.
*
Ainsi à notre esprit des idées apparaissent,
Puis meurent dans l'instant où l'on s'y intéresse,
Sans que nous en gardions le moindre souvenir.
Voir
https://paysdepoesie.wordpress.com/2013/08/08/un-papillon/
Papillon de janvier
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Je vole en plein hiver, et j’ai froid, c’est banal,
J’ai perdu ma vigueur et ma peine est profonde ;
Il serait temps pour moi d’aller en inframonde,
Je ne reverrai point les jours de Germinal.
Je ne sais pas sortir de ce songe hivernal,
J’en parle au Créateur, mais sans qu’il me réponde ;
J’éprouve une douleur à nulle autre seconde,
Un sombre désespoir, un tourment infernal.
Un rimeur en veut faire un sonnet, c’est obscène,
Je suis bien dégoûté par cette oeuvre malsaine ;
Mais je ne vole plus, tout cela va finir.
J’ai regret du nectar, j’ai regret des caresses ;
Mais je ne pense pas que ça vous intéresse,
Je ne resterai pas dans votre souvenir.