Le lait des chats
Les chats trempent leur langue rose
Au bord des soucoupes de lait ;
Les yeux fixés sur le soufflet,
Le chien bâille en songeant, morose.Et tandis qu’il songe et repose
Près de la flamme au chaud reflet,
Les chats trempent leur langue rose
Au bord des soucoupes de lait.Dans le salon, seul le feu glose ;
Mère-grand dit son chapelet,
Suzanne dort sur un ourlet,
Et dans le lait, paupière close,
Les chats trempent leur langue rose.
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Commentaires
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Charles GUÉRIN
Charles Guérin, né le 29 décembre 1873 à Lunéville (Meurthe-et-Moselle), où il est mort, le 17 mars 1907 est un poète français. Il appartient à une grande dynastie d’industriels lorrains, propriétaire de la célèbre Faïencerie de Lunéville-Saint-Clément, connue aussi sous le nom Keller et Guérin. Au sein de sa... [Lire la suite]
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Ce joli petit poème est mis en musique:
http://www.youtube.com/watch?v=169Es3zeVe8
bonjour je voudrais savoir vp si il a quelqu'un qui porais m'xpliquer ce magnifique poème en quelque mots puisque j'ai un travail dessus et le fait que je ne le comprend pas ne me laisse pas avancé merci en avance
Les éléphants trempent leur trompe
Au bord du grand fleuve africain ;
Et plongé dans un vieux bouquin,
J'admire le jour qui s'estompe.
*
Mille animaux viennent qui pompent
De quoi désaltérer chacun ;
Les éléphants trempent leur trompe
Au bord du grand fleuve africain.
*
C'est lundi, si je ne me trompe,
Au labeur s'en vont les péquins ;
Un pluvian gambade, taquin.
Sans que rien ne les interrompe,
Les éléphants trempent leur trompe.
Grandeur du créquier
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Cet arbre qui charmait la princesse d’Orange,
Il en fut estimé autant qu’un souverain ;
Dans la bise glaçante ou sous le ciel serein,
Il se dresse au jardin, digne comme un archange.
Nous récoltons ses fruits à la saveur étrange,
Qu’on peut accompagner d’un vieil alcool de grain ;
La petite princesse en offre à son parrain
Qui plein de gratitude à son dessert les mange.
Platon dit qu’il provient de nos lointains confins,
De la grève sauvage où dansent les dauphins
Qui veulent divertir l’ondine inassouvie.
Heureux celui qui voit un créquier chaque jour
Et se repose auprès de cet arbre de vie
Qui de charmants oiseaux abrite les amours.