Le Kilimandjaro
L’Afrique a déployé son éternel tréteau
Avec ses lourds déserts et ses forêts surfaites;
La chaleur dit sa joie en de brûlantes fêtes
Assommant l’animal, le moindre boqueteau.La rivière et le fleuve ont formé leur étau,
Enserrant chaque endroit, jouant les trouble-fêtes,
Dans un enfer de vert; les mines satisfaites
D’arbres, l’allure altière, font un lourd chapiteau.Pareil à quelque dieu, jouant de’ ses prunelles,
Il montre avec orgueil ses pentes solennelles,
Certain de son effet, sûr de son numéro.Les cœurs se font joyeux et les yeux sont ravis
Face au mont élevé, suscitant mille avis,
Lui l’être tout-puissant, le Kilimandjaro.
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Orange84
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